Journée Internationale de lutte contre la corruption : les acteurs de la lutte anti-corruption organisent un panel sur la loi anti-corruption.
Le clou de cette journée internationale tenue après la cérémonie d’ouverture, c’est le panel sur la loi anti-corruption «contenu et rôle des acteurs pour sa mise en œuvre ». Le panel a été animé par Sagado NACANABO, Secrétaire exécutif adjoint du REN-LAC, le Procureur Général Laurent PODA, Malaye DIOP du PNUD, Amadou DRABO de l’ASCE-LC et Bruno KERE chargé de plaidoyer du REN-LAC avec pour modérateur Abdoul Karim SANGO.
Il s’est déroulé sur deux axes notamment la présentation de la loi et le rôle des différents acteurs pour son application effective.
Il s’est agi en premier lieu de présenter la loi anti-corruption. Une présentation faite par le REN-LAC. Suivra ensuite le rôle des différents acteurs dans sa mise en œuvre. Pour le Secrétaire exécutif adjoint du REN-LAC, Sagado NACANABO, « il faut que la société civile elle-même se conforme aux exigences de transparence ». Bruno KERE chargé du Plaidoyer et du Lobbying au de la même structure reste convaincu que «la société civile doit constituer un outil efficace de veille et d’interpellation citoyennes ».
Le procureur Général a quant à lui montré les domaines d’application de la loi anti-corruption et comment cette loi permettra à la justice de lutter efficacement contre la corruption.
Les implications notamment légales et fonctionnelles que sont les caractères préventif et coercitif de la nouvelle loi, mais aussi les nouvelles prérogatives attribuées à l’ASCE ont été les principaux points développés par les panelistes lors du dernier axe du panel. Le représentant du PNUD a tenu a marqué la disponibilité de son institution à s’investir dans le suivi de la mise en œuvre de la nouvelle loi.